Le vélo, et les autres formes de mobilité active ont vocation à prendre une place prépondérante dans nos habitudes de transport futures. Ce sont des moyens de locomotion peu consommateurs en matériaux à la fabrication, qui consomment également très peu d’énergie lors de l’utilisation même lorsqu’ils sont couplés à un système de propulsion électrique. Ils permettent de plus des externalités positives par rapport à l’usage de la voiture, comme la diminution de la pollution sonore et en particules fines, ou bien des bénéfices sur la santé des cyclistes grâce à l’activité physique. La mobilité active sera un des transports clefs du monde de demain, en particulier dans les villes et aires urbaines, où l’électrification permettra au fur et à mesure de l’aménagement des pistes de remplacer la place prise par la voiture dans les mobilités pendulaires qui est encore utilisée dans plus de 70% des trajets domicile travail.
La France a eu un rôle historique clef dans le développement du vélo avec de nombreuses innovations qui ont permis la large diffusion de cette invention à travers le monde. Aujourd’hui notre pays a un besoin d’une accélération de l’usage du vélo et donc aussi de toutes les activités amont : de la fabrication jusqu’à la maintenance, en passant par l’usage qui est très interdépendant avec