Notre système économique a un fonctionnement quasi-linéaire : les ressources naturelles sont extraites, puis transformées en produits, qui sont utilisés avant d’être jetés. Aujourd’hui, plus de 90% des matières premières que nous utilisons sont directement extraites de l’environnement*. Comme une grande partie des ressources naturelles ne sont pas renouvelables, notre modèle économique n’est pas pérenne, raison pour laquelle il est nécessaire de développer un modèle sobre.
L’économie circulaire vise donc à prévenir l’épuisement des ressources et à limiter les impacts environnementaux, tout en incluant les enjeux sociétaux. En pratique, l’économie circulaire commence dès l’étape de conception pour que l’objet produit dure plus longtemps, puis soit facilement réparé et partagé, et enfin qu’il puisse être recyclé une fois qu’il n’est plus possible de prolonger sa durée de vie.
De plus, l’économie circulaire contribue à une meilleure inclusion et la réduction des inégalités sociales grâce aux développement d’initiatives territoriales créatrices d’emplois de qualité et non délocalisables. Ainsi, les métiers de l’économie circulaire sont transversaux et viennent en appui à tous les chantiers de la transition écologique et sociale.
* : Fraser, M., Haigh, L., & Soria, A. C. (2023). The Circularity Gap Report 2023
Les métiers de l’économie circulaire sont extrêmement diversifiés, on y trouve des emplois proches de l’industrie, de l’agriculture, du service mais aussi de l’économie sociale et solidaire pour les filières de réparation ce qui participe également à la dimension sociale de la transition.